Quand la performance passe par la présence
- michelinegarceau
- 2 déc.
- 2 min de lecture
L’efficacité par l’attention et la cohérence.
Suis-je occupé ou utile ?
Dernièrement, je regardais mon agenda, tentant d’ajouter un atelier pour un fidèle client, sans réussir à trouver une plage horaire commune entre son agenda et le mien. Cette situation a d’abord suscité une réflexion sur la gestion du temps… qui a rapidement glissé vers la performance — la vraie, celle qui compte.
Je constate que nous vivons dans une époque qui valorise l’occupation. Être débordé est presque devenu une médaille d’honneur. Nos agendas pleins rassurent notre ego : ils prouvent — ou du moins donnent l’impression — que nous comptons, que nous avançons, que nous sommes « performants ».
Et pourtant…Combien de journées se terminent dans la fatigue, sans véritable sentiment d’accomplissement ?Combien de fois avons-nous coché toutes les cases de notre liste sans avoir touché à ce qui compte vraiment ?
La question que je pose aujourd’hui — et que je vous propose d’explorer — est celle-ci : Suis-je occupé ou utile ?
La performance par la présence

La vraie performance, celle qui transforme, ne naît pas du nombre d’activités ni du surmenage. Elle naît de la présence. De cette qualité d’attention qui nous relie à ce que nous faisons, à ce que nous ressentons et aux personnes avec qui nous interagissons.
Être présent, c’est être pleinement là, sans se disperser dans ce qui aurait pu, dû ou pourrait arriver. C’est donner à chaque geste, chaque échange, chaque décision une cohérence intérieure.
C’est ce que j’appelle l’efficacité par la cohérence : quand nos actions ne s’empilent pas, mais s’alignent.
L’efficacité douce
Voici ce que j’ai observé : quand je ralentis un peu et que je respire avant d’agir, quelque chose change. Les priorités s’éclaircissent. Le discernement s’aiguise .Je distingue mieux ce qui est essentiel de ce qui est simplement urgent. Et, paradoxalement, je deviens plus efficace.
Pas dans le sens de faire plus, plus vite, mais dans un sens plus profond : faire juste.
Un petit exercice de présence
La prochaine fois que vous vous sentirez submergé, arrêtez-vous un instant et demandez-vous :
Ce que je fais maintenant contribue t-il à ce que je veux vraiment créer ?Suis-je en train de réagir… ou d’agir ?Suis-je occupé… ou utile ?
Respirez. Revenez à vous. La performance commence ici : dans cet espace intérieur où se loge la clarté.
Cultiver l’essentiel
Et si notre plus grand levier de performance, ce n’était pas la planification, ni la volonté, mais la présence ?La capacité de s’habiter pleinement, de choisir consciemment, d’être cohérent entre ce que l’on fait et ce que l’on est.
C’est là que l’efficacité devient naturelle, fluide, et même joyeuse. Et c’est là que le travail cesse d’être une course… pour redevenir une véritable contribution.




Commentaires