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Être une autorité… ou être en autorité?

  • michelinegarceau
  • 19 août
  • 2 min de lecture

Dans notre monde professionnel, surtout en contexte de leadership, les nuances de langage peuvent révéler des vérités profondes. Une de celles qui m’interpellent particulièrement est la distinction entre être une autorité et être en autorité.

La première posture « être une autorité » évoque une présence reconnue, une voix respectée, une personne vers qui l’on se tourne spontanément pour s’inspirer, s’orienter, comprendre. Il ne s’agit pas ici de pouvoir formel ou de rôle hiérarchique, mais bien de légitimité naturelle. On devient une autorité par la cohérence entre ce qu’on dit et ce qu’on fait, par la profondeur de l’expérience, par la qualité de présence qu’on incarne.


À l’inverse, être en autorité désigne souvent une position formelle, une fonction qui confère un certain pouvoir sur les autres. Et ce pouvoir peut, dans certains cas, glisser vers une posture autoritaire, où l’on impose plutôt qu’on propose, où l’on cherche à se faire écouter plutôt qu’à inspirer l’écoute.

 

Une posture à cultiver : être une autorité

Dans mes accompagnements et mes expériences en leadership, j’ai souvent observé que les leaders les plus influents ne sont pas ceux qui parlent le plus fort, ni ceux qui s’imposent. Ce sont ceux qui inspirent naturellement le respect par leur alignement, leur écoute, leur intégrité.


Être une autorité, c’est choisir la voie de l’influence plutôt que de l’imposition.

C’est accepter que l’autorité ne se décrète pas, elle se construit dans la durée, par la constance, par le courage d’agir avec justesse, même quand c’est difficile. C’est aussi avoir la sagesse de ne pas tout contrôler, mais de faire confiance à l’intelligence collective.

 

Et si on remplaçait le contrôle par la confiance?

Dans un monde en transformation, les organisations ont moins besoin de chefs que de repères. Moins besoin de contrôle que de confiance. Moins besoin de « faire autorité » que d’être des figures d’autorité naturelles, humaines et crédibles.


Alors je pose la question :Dans votre posture actuelle, que vous soyez leader, parent, enseignant, accompagnateur, cherchez-vous à être en autorité ou à être une autorité?


Et si la vraie force résidait dans cette capacité à ne pas avoir besoin d’imposer pour être écouté?


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