Les croyances limitantes: Quand l’impossible devient un passage
- michelinegarceau
- il y a 3 minutes
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Hier, j’ai visité le Canal de Panama.
Je savais que c’était une prouesse d’ingénierie… mais je ne m’attendais pas à être autant touchée. En regardant ces immenses portes s’ouvrir et se refermer, en observant un pétrolier monter doucement grâce au jeu des écluses, j’ai eu l’impression d’être témoin de quelque chose de symbolique.
Un passage qui n’existait pas. Un rêve longtemps jugé impossible. Une volonté plus forte que les obstacles.
Et je me suis demandé :Combien de passages n’ai-je pas osé créer dans ma propre vie simplement parce que je croyais que c’était “impossible” ?
Les montagnes intérieures que l’on croit infranchissables
Avant d’être construit, le Canal de Panama était considéré comme une folie. Trop ambitieux. Trop risqué. Trop complexe.
Et je me suis rappelé toutes ces pensées que j’ai déjà eues :
« Ça ne marchera jamais. »
« Je ne suis pas assez bonne pour ça. »
« Je n’aurai pas l’endurance. »
« Les autres y arriveraient, mais pas moi. »
Ces phrases ne sont pas que des mots :ce sont des barrages. Des écluses intérieures… mais fermées.
Elles tirent leur pouvoir non pas de la réalité, mais de la croyance qu’on entretient à leur sujet. Exactement comme ceux qui disaient que creuser un canal à travers la jungle était insensé.
Quand on ouvre la première écluse… quelque chose bouge
En observant le canal, j’ai été frappée par une chose :les bateaux ne montent pas d’un coup. Ils montent par étapes, quelques mètres à la fois. Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est constant.
Et dépasser une pensée limitante, c’est pareil. Pas besoin de renverser sa vie :il suffit d’ouvrir la première écluse.
oser faire un appel
écrire la première page
demander un soutien
dire la vérité
commencer une habitude
dire oui (ou non) une fois
essayer une micro-action qui prouve que c’est possible
De minuscules mouvements, qui — accumulés — peuvent élever un bateau de milliers de tonnes. Pourquoi ne pourraient-ils pas m’élever, moi aussi ?
Ce qui était impossible hier peut devenir évident demain
Devant l’eau qui montait doucement, j’ai compris que l’impossible n’est pas un mur : c’est une perception. Et comme toute perception, elle peut évoluer.
Le Canal de Panama n’est pas seulement un passage maritime. C’est une preuve vivante que :
la vision peut devancer la peur
la ténacité peut surpasser la logique
l’imagination peut créer un chemin là où il n’y en avait pas
et qu’on peut transformer le monde… ou sa vie… un degré d’élévation à la fois

Alors aujourd’hui, je me pose une question simple :
Quelle pensée limitante m’empêche encore de créer mon propre passage ?
Et surtout :quelle première écluse pourrais-je ouvrir pour laisser l’eau monter un peu ?
Je crois que c’est ainsi que l’on construit nos canaux intérieurs :non pas dans la grandeur du geste, mais dans la douceur d’un choix renouvelé.
Et un jour, sans s’en rendre compte, on regarde en arrière…et on traverse avec aisance ce qui nous paraissait autrefois impensable.




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