Pourquoi je continue d’animer des ateliers DiSC© 23 ans plus tard
- michelinegarceau
- 3 juin
- 2 min de lecture
Et si on prenait le temps de vraiment se comprendre?
Il y a quelques jours, j’ai animé un atelier DiSC© avec une équipe naturelle dans une organisation. Et je suis encore habitée par ce que j’y ai vécu.
J’ai découvert l’approche DiSC© il y a plus de 20 ans (23, pour être précise!). Depuis, je l’ai utilisée des dizaines de fois, dans des contextes, des cultures et des secteurs variés. Mais chaque fois, il se passe quelque chose d’unique.
Ce que j’ai ressenti cette fois-ci? Beaucoup de curiosité. De l’ouverture. Un grand besoin, et un grand soulagement, de mettre des mots sur ce qui, souvent, reste implicite ou ressenti dans les relations de travail.
Ce fameux moment de déclic…
Dans presque chaque atelier, il y a un moment de silence.Quelqu’un regarde son profil,
« Oh… je comprends maintenant pourquoi je ne me sentais pas alignée avec elle… » « J’ai toujours pensé qu’il manquait d’écoute… mais peut-être qu’il exprime juste les choses autrement. »
Et là, on touche quelque chose d’essentiel.Pas de la théorie. Pas du "développement des compétences" au sens formel.Mais une vraie prise de conscience. Une lucidité authentique et puissante.On commence à voir l’autre autrement. On se voit autrement aussi.
Connaître son style, c’est apprendre à mieux naviguer

Le modèle DiSC© nous aide à mieux comprendre notre propre style naturel : ce qui nous vient facilement, ce qui nous irrite, ce qu’on valorise (ou juge sans s’en rendre compte).Mais il nous invite aussi à reconnaître l’impact que ce style peut avoir sur les autres.
Et ça, c’est un apprentissage de tous les jours. Même pour moi!
Dans mes relations, professionnelles comme personnelles, je vois à quel point mon style (plutôt orienté vers l’action, la structure, la réflexion) peut parfois bousculer. Et inversement, comment je peux me sentir déstabilisée par un style différent du mien.
Grâce à DiSC© , je peux me recentrer, ajuster mes attentes, et m’adapter en restant moi-même.
Un atelier vivant, incarné, interactif
Ce que j’aime dans ces ateliers, c’est que ce n’est jamais un cours magistral. On joue avec les profils, on rit beaucoup, on se reconnaît dans les descriptions… ou pas! On partage des anecdotes, on fait des liens avec le quotidien.
Et tranquillement, on passe du rire à la réflexion.On explore ce que ça veut dire de travailler avec des gens qui ne pensent pas, ne ressentent pas, ne décident pas comme nous. Et au lieu d’y voir une menace, on commence à y voir une richesse.
Et si on cultivait l’essentiel?
Animer ces ateliers, pour moi, c’est bien plus qu’un contrat.C’est une façon de contribuer à des milieux de travail plus humains, plus conscients, plus ajustés.
Parce que oui, on peut apprendre à mieux travailler ensemble. Mais pour ça, il faut prendre le temps. Oser se regarder. Oser regarder l’autre avec curiosité au lieu de jugement.
Et ça… ça commence souvent par un atelier comme celui-là.
En conclusion…
Merci à toutes les équipes qui acceptent de vivre ces expériences avec moi. Vous me rappelez, chaque fois, pourquoi j’ai choisi ce métier.




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